Des personnages errent dans le monde, en quête de sens d'amour et de sexe.  Elle aborde des sujets sérieux de manière dynamique, entraînante, alternant choeurs et de monologues, spleen, ardeur et mélancolie et rend compte de la difficulté de vivre ensemble dans ce monde. 

C'est un pièce du grand, du trop, il n'y pas de cloisons, pas d'envie de sections mais d'espace de jeu, de liberté : 37 personnages, 6 années, 6 langues, 13 lieux différents de part et d’autres de la planète. 

En respectant les didascalies, la scénographie est encrée dans un certain réalisme car tous les espaces décrit par Llamas sont très beaux, et grands. 

La scéno guide le spectateur dans la compréhension de ce texte qui manque suffisamment de repère de temps, de lieux, de langues et de personnages. 

Elle présente de grands espaces pour accueillir une foule de personnages quand ils sont nombreux sur scène et, quand ils sont seuls pour marquer leur errance et leur solitude.

Il y a 4 lieux principaux : la grande pièce (espace, respiration, calme), la place vide (solitude, verticalité), le café (échange, rencontres, dernier rempart contre la solitude) et l'aéroport (carrefour narratif où les histoires ne cessent de partir et de revenir, lieu de rencontres et de transit). 

Scénographie et costumes exploitent l'esthétique et l'exubérance des années 1980 pour rendre compte de la gaité et du dynamisme entraînant de la foule de personnages hauts en couleurs. 

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