Cette histoire se déroule dans un village où tout le monde se connait et s’observe, un lieu de rivalité où il est impossible d’être anonyme. Les habitants n’en sont jamais sortis, répètent tous les jours les mêmes gestes, sont fatalement destinés à suivre les traces de leurs aïeux. 

La scénographie retranscrit cet espace communautaire, ce guetto, en s’inspirant des cités HLM de banlieues parisiennes : le contraste entre verticalité et horizontalité représentant respectivement espace privé et espace public, ensuite, la répétition graphique de leur façade. Il s'agit de créer un espace représentant cette vie à l’écart et en déroute, rongée par l’immobilité.

Esthétiquement, il y a beaucoup de répétitions graphiques, de la moisissure, de la rouille, cette érosion représente l’usure de leur condition, est le témoin visuel de leur ennui. Toutefois, le rendu final n'est pas trop sale et délabré. Par un travail de textures et de couleurs, la dégradation doit être suggérée, les tours devinées…